Valode & Pistre Architectes

La superficie d’urbanisation en mer représente 6 ha et permettra le développement d’un nouveau lieu de vie de la Principauté.
Le projet prévoit la réalisation de 60000m² de surfaces comportant des logements et des commerces, des équipements publics, une extension du Grimaldi Forum, un port d’animation, un parc végétalisé de 1ha de larges espaces publics et une place centrale, des cheminements piétons et une promenade littorale assurant l’accessibilité sur l’intégralité du périmètre du quartier.
Le projet prêtera une attention toute particulière à l’insertion dans l’identité paysagère et urbaine de la Principauté, ainsi qu'à l’environnement : respect de l’environnement marin, des sites et paysages, éco-conception, certifications environnementales HQE Aménagement, BREEAM, label Biodivercity, label Port Propre.

Valode & Pistre est en charge du plan d’ensemble du projet, de la conception architecturale des infrastructures et aménagements publics, de la conception architecturale du quartier central dit «des Jardins d’Eau;» ainsi que du quartier de la Colline qui abrite les salles d’exposition en extension du Grimaldi Forum.
Ce projet est réalisé en partenariat avec Renzo Piano, en charge du quartier du Port, Michel Desvigne en charge du paysage, et l’architecte monégasque Alexandre Giraldi.

Conçue pour devenir la vitrine des savoir-faire et de l’image de Saint-Gobain, la tour de 50000m² repartis sur 44 niveaux et 170m de hauteur ambitionne d’apporter des solutions à un grand nombre d’enjeux actuels:

Au-delà de ces préoccupations qui ont orienté la conception architecturale, une tour est un objet extrêmement visible et la clef de l’adhésion de ceux qui l’observent, qui le côtoient ou qui l’habitent est de ressentir une émotion positive devant un édifice d’une telle échelle.

Le nouveau quartier de Prado Concorde à Castelnau-le-Lez, implanté en bordure de la rivière, le Lez et à l’entrée de la ville, associe des logements collectifs à des équipements scolaires des commerces, et des bureaux dans un vaste îlot urbain regroupé autour d’un jardin en forme de vallée. Ce projet privilégie une mixité programmatique, social et générationnelle. L’architecture des habitations fait systématiquement la part belle aux prolongements extérieurs des logements pour permettre aux habitants de profiter des avantages du climat. Une véritable pièce supplémentaire extérieur de 15m2 apporte à chaque logement une habitabilité augmentée, un lieu de vie où chacun dispose de son propre arbre à l’abri duquel il peut, entre autres, prendre ses repas. Pour atteindre cet objectif le projet exploite un concept innovant d’un vaste balcon dont la géométrie triangulaire à section variable permet de reprendre les efforts par des consoles au droit du bac à arbre intégré dans sa partie la plus épaisse. Cet élément préfabriqué en caisson d’acier est systématiquement décalé d’un étage à l’autre pour laisser le tirant d’air nécessaire à la croissance de chaque arbre. Au-delà de l’intérêt de ces balcons en termes d’usage, le jeu de leurs décalages et de leurs inversions, la combinaison de prismes triangulaires flottant les uns au-dessus des autres, apportent à la façade mouvement et légèreté à l’instar d’un envol d’oiseaux.

Le nouveau Parc des Expositions de Shenzhen s’installe dans la zone franche de Guangdong en bordure de la rivière des Perles, au nord de l’aéroport international de Shenzhen. Le site de 136 hectares accueillera dans une première tranche livrée à l’été 2019, 19 halls d’expositions comprenant 16 halls de 20 000 m², 1 hall de 50 000 m², 1 hall évènementiel dédié aux manifestations sportives et aux concerts de 13 000 places et 1 hall destiné à un centre de conférences modulable de 11 000 places.

Ces halls sur une emprise de 500 m de largeur, sont répartis de part et d’autre d’une rue piétonne de 2km de longueur. Elle s’organise sur 2 niveaux et est couverte par une grande canopée. Le public accède dans les halls par une mezzanine qui lui permet d’embrasser l’ensemble de l’exposition. En contrebas les stands s’organisent sur une surface libérée de tout point porteur de 100 m de largeur par 200 m de profondeur.

Par sa taille et son niveau d’équipement le nouveau Parc d’Exposition de Shenzhen répond au besoin grandissant de la plus grande zone économique spéciale créée en Chine et de ce fait peut être considéré comme le plus grand Parc d’Expositions au monde.

La restructuration du Pavillon 7 en nouveaux espaces d’expositions et en centre de convention fait partie du vaste plan de rénovation du Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Commencé par la reconstruction des Pavillons 4 et 5, il prévoit la refonte totale des espaces extérieurs pour le public et pour la logistique.

L’enjeu de la reconstruction du Pavillon 7 était double : comment intégrer ce bâtiment monumental au Parc alors qu’il en est séparé par le périphérique, et comment donner à cette architecture de l’époque « brutaliste » une dimension ludique et transparente tout en respectant et en mettant en valeur son caractère historique.

Le projet Airbus Group Leadership University est destiné à faire venir du monde entier les top-managers du groupe pour les former au sein d’un campus abritant un hôtel de 150 chambres, un restaurant, des espaces de formation et de bureaux ainsi qu’un centre de convention et d’événements de 700 personnes.

Situé sur l’immense plateforme aéroportuaire de Toulouse, à côté de l’usine d’assemblage de l’A380, et du musée Aeroscopia, l’enjeu du projet était de créer un ensemble à l’échelle de ce site, et surtout de forger l’identité culturelle de ce groupe international à travers une architecture fonctionnelle et mémorable. Installées au cœur d’un grand parc rectangulaire qui prend possession de l’échelle du site, différentes fonctions du projet sont fédérées, symboliquement, autour d’un grand cercle de 75 m de diamètre, entouré d’une galerie circulaire.

Véritable greffe urbaine en plein cœur de la ville historique le projet se découvre progressivement au fil de nouvelles rues tracées qui convergent en une place composée autour d’un bassin qui évoque par son dessin le cours ancien de la DEVEZE. Elément remarquable, le bâtiment totem constitue l’emblème de la place. L’architecture résolument contemporaine s’insère dans le tissu traditionnel historique par le choix des matériaux (pierre de Bordeaux, brique claire, moellon, bois, terre cuite). Les façades ordonnancées, aux fines variations, intègrent quelques bâtiments conservés. Le projet est également caractérisé par sa très grande mixité urbaine à travers la superposition systématique de commerces et de logements. Enfin, il intègre les grands enjeux environnementaux, par le choix des matériaux et procédés de construction, par la réduction de la demande énergétique et la gestion de l’eau, pour en faire un quartier de demain.

Implanté au cœur historique du 7^ème arrondissement dans le périmètre de l’ancien hôpital Laennec - magistrale construction réalisée au XVIIème et XVIIIème siècle - Laennec Rive Gauche regroupe des logements - une crèche et une maison pour personnes âgées. Les nouveaux immeubles d’habitation sont alignés selon un tracé rectangulaire orienté selon les axes de l’ancien hôpital, cette composition constitue un véritable écrin pour les bâtiments historiques. Décomposés en un corps principal continu surmonté de superstructures discontinues, à l’instar de maisons posées sur les toits, les immeubles associent architecture contemporaine et intégration dans le Paris historique.

La construction du nouveau siège de la Direction Régionale de la Police Judiciaire, dans la partie Nord de la ZAC des Batignolles, répond à un besoin de regroupement des services non territoriaux, aujourd’hui dispersés, dans des locaux adaptés aux spécificités de leur fonctionnement, sécurisés et conformes aux réglementations et recommandations actuelles. Le bâtiment accueillera environ 1600 fonctionnaires. Sur le plan formel, il s’agit d’imaginer un nouveau symbole capable d’incarner la notoriété du 36, quai des Orfèvres, un symbole qui s’inscrirait avec pertinence dans l’ensemble de la Cité judiciaire. En réponse à ces enjeux le projet revet une forme compacte et sculpturale, qui juxtapose les contrastes. Façonnée par les contraintes urbaines et inspirée par les principes des architectures défensives de Vauban, elle définit un espace extérieur public et un espace intérieur, à l’abri des murs protecteurs, sur lequel s’ouvrent les espaces de travail. Cette dualité dedans-dehors est reprise dans le traitement des façades. La puissance du socle minéral est contrebalancée par la vêture en verre des niveaux supérieurs. Constituée d’une multitude de facettes, à l’image d’une peinture tachiste, elle dématérialise le volume. 

Tour d’appartements de luxe, la tour Iset, située au bord de la rivière Iset dont elle a pris le nom, offre une vue panoramique sur toute la ville d’Ekaterinbourg. Haute de 200 mètres, sa forme circulaire augmente l’effet de panorama et lui donne sa silhouette caractéristique. Son sommet hélicoïdal, référence et hommage à la célèbre sculpture constructiviste de Tatline, est aménagé en jardins d’hiver suspendus dans les airs. Les appartements, d’une superficie variant de 85 m² à 680 m², bénéficient d’un club de fitness avec piscine et sauna, ainsi que de vastes parkings privés. Les façades de verre et de métal de couleur cuivrée, aux reflets changeants, donnent une touche élégante et raffinée à ce projet résolument contemporain.

Implanté à la limite de la commune le bâtiment constitue un des éléments majeurs de l’entrée de ville de la Garenne-Colombe. Son architecture est le fruit d’une  réflexion urbaine approfondie, d’une recherche des meilleures conditions de travail, et d’une réelle prise en compte des facteurs environnementaux. Chaque façade est adaptée à son contexte, boulevard urbain ou rue résidentielle, et à son orientation. L’organisation des plateaux procure éclairage naturel abondant, communication aisée et flexibilité de l’aménagement. Le cœur du projet est constitué par des jardins intérieurs sur lesquels s’ouvrent des locaux conviviaux, hall, salles de réunion, restaurants et cafétéria.

Première tour construite à La Défense, par l’ingénieur Jean Prouvé et les architectes De Mailly et Depussé, sa réhabilitation a été à la fois une œuvre de restauration du foisonnement d’inventions que constitue ce bâtiment précurseur et son inscription dans le monde contemporain par une reformulation des espaces intérieurs, basée sur la lumière. A l’intérieur, un univers de lumière inscrit la tour dans la sensibilité contemporaine, sans heurt stylistique avec les architectes d’origine ; plafonds lumineux, murs opalescents, dématérialisation des plans opaques par des plans de lumière colorée … Le soir, lorsque s’allument les lignes de lumière en bordure de chaque plancher et le noyau central, tel un cœur de lumière, la tour affiche son renouveau et sa présence unique dans le concert des tours de La Défense.

Destinée à accueillir 350 000 habitants d’ici à 20 ans, dans 16 000 000 m² la ville nouvelle d’Akademia au sud d’Ekaterinbourg dans l’Oural, correspond au renouveau économique de cette région de Russie. Située sur une plaine de 1 200 hectares, traversée par la rivière Patrouchika et bordée par deux vastes forets sauvages, la ville d’Akademia est conçue comme un lieu d’équilibre entre la nature et l’urbain. Le dessin de la ville est basé sur une alternance de canaux et de bandes de forêts reconstituées qui relient les forêts existantes entre elles. Au centre, un parc de 20 hectares, lieu de détente et de rencontre, constitue le cœur de la ville où sont concentrés le centre d’affaires, les équipements commerciaux et culturels et des tours de logements de standing. Les quartiers d’habitations sont conçus pour garantir une mixité sociale et une variété de densité de façon à offrir une grande diversité d’espaces urbains et une réelle qualité de vie. La répartition judicieuse des équipements de quartiers, commerces, écoles, etc. … facilite les déplacements à pied ou à vélo. La création d’un transport rapide en site propre entre le centre d’Ekaterinbourg et le centre d’Akademia évite les grands déplacements automobiles.

La rénovation des immeubles du 101 rue de l’Université, « JACQUES CHABAN-DELMAS », et du 32 rue Saint Dominique, rendue nécessaire par le vieillissement naturel des bâtiments, par l’évolution et l’apparition de nouvelles fonctionnalités, a été l’occasion de proposer un nouvel ensemble immobilier réunissant à partir d’un accueil et d’une desserte intérieure principale et unique les 2 immeubles et leurs différentes entités fonctionnelles.

Le nouvel hôtel Holiday Inn de Clichy est un objet de design technologique qui affirme l’identité de la marque et polit les contours de la ville. Son volume caréné dessine une entrée de ville claire et apaisée. Les larges baies vitrées donnant sur les salons et le restaurant de plain-pied créent une relation avec la rue. Programmé pour répondre aux besoins hôteliers des nombreux sièges sociaux d’entreprises implantés à Clichy, l’équipement s’inscrit dans le tissu urbain. Le décalage des fenêtres en façade dynamise l’ensemble et souligne l’angle arrondi traité en diaphragme. La façade se décline en deux tons, avec des bardeaux de terre cuite ocre clair en rappel de la brique locale et des lignes métalliques. Le bâtiment satisfait ainsi les exigences de l’exploitation hôtelière et de l’insertion urbaine tout en proposant une identité architecturale spécifique.

L’hôtel industriel de la Zac d’Austerlitz connaît un nouveau destin en accueillant un centre de biotechnologies dans une architecture des années 1980. La structure de cet immeuble imposant, témoin de son époque, reste inchangée. L’intervention recadre, recoupe et redéfinit l’ensemble pour mieux l’intégrer à la ville et le relier au nouveau quartier universitaire construit en bord de Seine. Les volumes bâtis sont sectionnés pour laisser place à une nouvelle circulation desservant une place carrée. Hier austère, le cœur d’îlot devient un cadre vert aux façades étagées en terrasses, doublées d’une généreuse pergola ondulante où poussent roses, campanules, acanthes et clématites. Cette cascade végétale protège les bureaux de l’ensoleillement et inonde la place.

Sur la rive sud de l'esplanade, en plein renouveau de la Défense, la tour Opus 12 se reconstruit sur elle-même et se distingue par une apparence nouvelle. Aux poteaux en forme d'épis qui dessinaient la façade se substitue une structure porteuse plus légère et panoramique. Les planchers sont élargis au profit des plateaux de travail. L'équipement technique est adapté aux exigences contemporaines. Enveloppée dans une double paroi de verre clair et nacré, elle prend un sens nouveau. Le hall vaste et haut s'ouvre résolument sur l'esplanade et sur l’infrastructure de la tour dont il dévoile l’ancrage.

Implanté au cœur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, ce pavillon, affiche sa présence dans la ville, c’est un hall d’exposition urbain. Tirant parti de la pente du terrain, deux halls ont été superposés, plateaux libres de 70 mètres de large, d’une flexibilité totale. Coté ville, la façade, rythme de cimaises d’aluminium et de verrières, est posée sur un puissant socle constitué de strates en béton poli. La toiture forme une vaste ondulation à l’échelle du site et apparaît sous la forme de sept grands auvents courbes avançant sur le boulevard. Sur l’esplanade d’accueil, la façade principale, visible de très loin, est constituée d’un écran de ventelles support d’éclairages et d’affichages géants, puis d’une verrière transparente sur les halls superposés. Dans l’espace entre les deux, formant pronaos, les escaliers monumentaux et les escalators s’organisent de façon symétrique et mènent à un belvédère offrant une vue unique sur Paris.

A la jonction du nouveau quartier Paris Rive Gauche et d'anciens îlots conservés, l'immeuble épouse la forme d'une parcelle complexe. Avenue de France, un long mur de verre, sobre et contemporain, s'imprime du galbe de la parcelle. Proue de verre enroulée, passerelles vitrées, le regard traverse par endroits le bâtiment. Face aux anciens édifices parisiens, gabarits et matérialité des façades assurent une transition subtile entre deux bâtis, entre deux époques. Contextuel et contemporain à la fois, l'immeuble prolonge et relie îlots anciens et nouveau quartier.

Murs de pierres rugueuses, toits de tuiles plates et brunes, les anciens chais de Paris sont organisés, perpendiculairement à la Seine. Boutiques, bars et restaurants inscrivent dans ce lieu rénové une animation nouvelle. De part et d'autre des chaix restaurés, de nouveaux chaix prolongent les anciens. Des longues toitures plissées de zinc reprennent leur rythme et leur géométrie à une échelle supérieure. Structure métallique, remplissages de pierre, de verre ou de clins de bois. Des petits entrepôts du début du siècle aux commerces nouveaux, les chais de Bercy Village composent avec le temps et le lieu dans une recherche d'authenticité.

Au pied de la colline de Montmartre, l’hôpital gériatrique Bretonneau se déploie à partir de l'ancien hôpital. Les nouveaux bâtiments s’organisent selon une trame rigoureuse, réseau d’espaces bâtis s’articulant sur des jardins tranquilles, d'un siècle à l'autre les architectures se répondent. Concept nouveau, l’hôpital gériatrique Bretonneau installe les personnes âgées dans Paris, dans un lieu empreint d’urbanité et respectueux de l’intimité à la fois. Une rue intérieure le parcourt rassemblant des espaces de rencontre. Les unités d’hospitalisation s’organisent sous la forme de maisons accueillant une quinzaine de personnes chacune. Formes, matériaux et agencement reconstituent un univers domestique, repère essentiel pour les patients.

Entre le bassin d'Austerlitz et la RN4, l'UGC Ciné Cité est le premier édifice d'un nouveau quartier de Strasbourg. D'un côté le trafic en direction de l'Allemagne ; de l'autre, l'eau immobile, les quais, les piétons. Dualité du site qui s'imprime. L'architecture se fonde sur cette ambivalence. A l'intérieur, un immense hall éclairé, puis une rue à double niveau : l'ambiance s'assombrit progressivement jusqu'à l'obscurité complète des salles de cinéma. A chaque bout, les salles ove et UGC Max se répondent, recouvertes de cuivre vert, balises urbaines.

Le Pavillon 4 est la première étape du vaste plan de restructuration du site du Parc des Expositions de la Porte de Versailles PARIS EXPO.  Il est conçu comme un outil aux dimensions exceptionnelles : 250 m de long sur 84 m de large, avec 10,50 m de hauteur utile. Des plafonds techniques conçus comme des grilles de théâtre, ainsi qu'un sous-sol irriguent des réseaux partout et assurent une flexibilité d'usage totale. Des poutres géantes franchissent les 84 mètres et libèrent ainsi l'espace de tout poteau. Les entrées du hall sont signalées et magnifiées par les immenses bras de levier qui mettent les poutres en tension. Associées à des lignes de lumière zénithale, elles marquent la direction Est-Ouest et offrent au volume intérieur repères et confort visuel, à l'adresse des exposants autant que du public. Bordant le Boulevard Périphérique, le bâtiment devient l’emblème de VIP Paris.

Le siège France de Johnson & Johnson s’implante à l’alignement des rues, offrant à la ville un angle subtil et des façades à la fois sobres et de grande qualité. Architecture urbaine donc, autant que création d’un univers, celui de Johnson & Johnson où les gens circulent, communiquent, travaillent, un univers spécifique, un monde en soi. Deux longs bâtiments parallèles s’installent face à face, révélant dans l’entre-deux un monde intérieur accueillant : jardin central, longue galerie vitrée desservant les espaces communs, tours de liaison et passerelles entre les deux bâtiments.

Dans le contexte de la Défense, le pôle universitaire Léonard de Vinci affirme sa singularité, intellectuelle et culturelle : devant un long bâtiment rectiligne gris sont installés trois édifices élégants et libres, sculptures devant leur cimaise, formes archétypales jouant avec le fond. Les couleurs et les matières accentuent l’effet sculptural : les deux prismes enchâssés l’un dans l’autre sont en granit brun, le cube évidé est recouvert de granit marbré vert et la proue, cône inversé, est de marbre blanc. Au jeu formel répond une organisation fonctionnelle claire : dans le bâtiment-cimaise, les plateaux d’enseignement, flexibles et évolutifs et dans les trois édifices, laboratoires, administration et bibliothèque. Entre les deux se glisse une rue intérieure, dense, animée, lumineuse. Bordée de lieux de vie, restaurant, cafétéria, salles de sport, elle offre de multiples occasions de rencontre entre étudiants et professeurs.

Le musée d’art contemporain de Bordeaux propose une réflexion combinée sur la muséographie contemporaine et la restauration d’un bâtiment exceptionnel, l’Entrepôt. Edifié en 1824 au bord de la Garonne, l’Entrepôt accueillait les épices, le chocolat et la vanille. Conception rigoureuse, système constructif ingénieux, beauté d’une géométrie maîtrisée, architecture de l’ombre et de l’épaisseur.  L’architecture muséographique s’inscrit dans la compréhension et le respect profond de cette architecture de calcaire doré et de briques claires. Jeux de plans horizontaux ou verticaux, qui captent une portion d’espace en même temps qu’ils révèlent celui qui les contient. Parois blanches qui parfois comblent un arc, parfois le masquent partiellement, suscitant, dans le mouvement qui conduit à le reconstruire mentalement, un regard nouveau sur le lieu. Ici les architectures s’imbriquent. Muséographie contemporaine, architecture restaurée de l’une et de l’autre, la lecture est claire, indépendante.

La rénovation des immeubles rue de l’Université et rue Saint Dominique a été l’occasion de proposer un ensemble immobilier réunissant à partir d’un accueil et d’une desserte intérieure les 2 immeubles et leurs différentes entités fonctionnelles. Une nouvelle dynamique a été ainsi envisagée : ouvrir les jardins sur les espaces d’accueil et faire entrer la lumière au cœur du bâtiment. Dans cet esprit, le ton des ambiances intérieures est donné par la luminosité des revêtements : verre sérigraphié des paliers d’ascenseurs associé aux teintes claires du chêne européen pour les murs et du granit blanc pur pour les sols.

Oeuvre de Pierre Buraglio dans l'oratoire de l'Hôpital Bretonneau